COmment ÊTRE AU DIAPASON DU MONDE ?
- Stratégies régénératives
- 26 juin 2023
#Stratégies+ #Résonance
Pour cette deuxième carte stratégique estivale, nous partons explorer le concept de résonance. Quand des voix proposent de rendre la Transition Ecologique et Sociale plus désirable, nous préférons la résonance.
Pour mieux comprendre, suivez le fil rouge en 8 étapes pour passer de la désirabilité à la résonance :
- L’insoutenable légèreté de l’être ou deux visions du bonheur
- Le choix est-il aussi simple entre les deux ?
- La logique de nos choix illogiques
- La Transition Ecologique et Sociale une idée « neuve » comme les autres ?
- Que faire ? Rendre la transition écologique et sociale plus désirable ?
- Le problème avec la désirabilité appliquée à la Transition Ecologique et Sociale
- La résonance comme alternative à la désirabilité
- Quelques questions stratégiques posées par la résonance
1/ L’insoutenable légèreté de l’être
Vous souvenez-vous du livre « L’Insoutenable Légèreté de l’être » de Milan Kundera paru en 1984 ? Ce livre explore les thèmes de l’amour, de la liberté et de la condition humaine dans le contexte du Printemps de Prague en Tchécoslovaquie (1968) en suivant les vies de quatre personnages : Tomas, Tereza, Sabina et Franz.
Kundera examine au travers de leurs histoires entremêlées la notion de légèreté et de poids dans la vie, suggérant que la légèreté est caractérisée par l’absence d’engagement, la poursuite de nos désirs, tandis que le poids résulte des liens émotionnels et des responsabilités.
Kundera expose cette logique paradoxale qui nous fait naviguer, chacun, entre deux pôles opposés : la légèreté et la responsabilité. Le livre est une invite à réfléchir à cette dynamique complexe inhérente à l’existence humaine, à notre vision du bonheur et aux choix qui donnent un sens à notre vie.
L’auteur met en lumière deux visions du bonheur qui font depuis longtemps débat et qui sont au cœur des enjeux actuels : quelle vision du bonheur pour demain, l’hédonisme ou l’eudémonisme ?
L’hédonisme ou « légèreté » correspond à la perspective qui place le plaisir et la satisfaction des désirs au centre de la recherche du bonheur. Selon cette approche, le bien-être est obtenu en maximisant les plaisirs et en minimisant les douleurs. L’hédonisme met l’accent sur la gratification immédiate et les plaisirs sensoriels. L’eudémonisme, en revanche, considère que le bonheur et le bien-être sont atteints grâce à la réalisation de notre plein potentiel en tant qu’êtres humains. La vie épanouissante et satisfaisante est réalisée en cultivant des vertus, en vivant en accord avec nos valeurs et en réalisant des objectifs significatifs. L’eudémonisme met l’accent sur le développement personnel, l’épanouissement moral et la recherche du sens dans la vie, une sorte de bonheur durable, qu’Aristote appelait également la Vie bonne.
2/ Le choix est-il aussi simple entre les deux ? ou pouvons-nous vivre sans légèreté, sans « frivolité », sans désirs parfois irrationnels et apparemment inutiles ?
Deux prix Nobel en sciences économiques, Herbert Simon d’une part, et Daniel Kahneman d’autre part nous ont démontré de façon complémentaire les limites intrinsèques de notre rationalité. Leurs travaux ont contribué à remettre en question l’idée reçue selon laquelle les individus sont des décideurs parfaitement rationnels. Leurs recherches ayant déjà donné lieu à pléthore d’analyses, nous résumerons l’essentiel.
Pour Simon, les limites cognitives, les contraintes de temps et d’information (impossibilité de disposer de toute l’information nécessaire) influencent la façon dont les individus prennent des décisions et la rationalité de celles-ci ; quand Kahneman précise comment nos processus de pensée sont sujets à des erreurs systématiques, notamment des biais de jugement et des raccourcis simplificateurs.
3/ La logique de nos décisions illogiques
Si nos décisions étaient purement logiques, certaines informations devraient déclencher logiquement certaines actions ou nouvelles façons de penser : quand on vous dit, avec chiffres à l’appui, qu’il faut faire du sport pour être en meilleure santé, que donner de votre temps peut aider d’autres personnes ou qu’adopter une consommation plus vertueuse peut sauver la planète, vous le feriez.
Mais notre cerveau ne fonctionne pas systématiquement de façon logique et encore moins avec les idées (radicalement) neuves qui impliquent généralement un changement de point de vue, de comportement, de consommation ou autres. Le cerveau n’aime pas le nouveau et, son corollaire, le risque et la perte associés à cette idée neuve.
Pourtant, « reste encore le malentendu que pour capter l’attention de nos interlocuteurs, nous pensons qu’il faut affiner au maximum nos faits, chiffres et argumentation, éléments qui parlent à notre esprit rationnel. Or les messages sont en fait interceptés par notre cerveau reptilien, bien plus basique, qui en élimine 90%. C’est cette fracture entre un message élaboré par le cerveau analytique d’un côté et reçu dans les premiers instants par le cerveau reptilien, de l’autre, qui rend le partage d’une idée neuve difficile. De plus notre capacité de traitement de l’information et de mémorisation est limitée (cf. Simon et Kahneman ci-dessus) : même les 10% qui parviennent à notre néocortex (lieu d’analyse) subissent des distorsions d’analyse.
(« Ces idées qui collent » Chip et Dan Heath – 2016)
Sans adopter l’idée neuve immédiatement, nous pourrions avoir envie d’en savoir plus, de développer nos connaissances. La curiosité fait en effet partie de nos caractéristiques intrinsèques comme formulé par Aristote et confirmé par de nombreuses études sur les processus cognitifs : “Tous les hommes ont un désir naturel de savoir qui les pousse vers une quête ».
George Loewenstein, chercheur en économie comportementale, de la Carnegie-Mellon forge en 1984 la théorie de l’écart informationnel qui permet de comprendre pourquoi nous ne faisons preuve d’aucune curiosité sur certains sujets pourtant essentiels.
Sa théorie affirme que la curiosité naît lorsque nous ressentons un déficit « entre ce que nous savons et ce que nous voulons savoir ».
En d’autres termes, lorsque nous disposons d’une partie de l’information à portée de vue, mais que nous identifions une lacune quant à ce qu’il pourrait y avoir d’autre. Cette lacune, aux yeux de votre cerveau, doit être résolue. C’est donc cette lacune, cette incertitude, qui motive la curiosité du cerveau. La curiosité agit pour combler le vide, lever l’incertitude et découvrir la réponse à ce qui manque.
Les lacunes sont donc de puissants facteurs de motivation du comportement. Il suffit de penser à la façon dont les séries ou les films sont écrits pour voir ce genre d’effet se produire dans la pratique. En effet, ce n’est pas ce que vous avez vu un épisode que vous avez nécessairement envie de regarder le suivant. Nous avons envie de continuer à regarder parce qu’il y a des lacunes. Parce que l’histoire vous laisse dans l’expectative : Que va-t-il se passer ensuite ?
Mais Loewenstein démontre également qu’une information qui est trop éloignée (pas vraiment à portée de vue, c’est-à-dire qui ne rentre pas un peu dans le champ de ce que nous connaissons déjà un peu) ne rentre souvent même pas dans notre champ de curiosité.
Oui la curiosité naît d’un déficit mais il ne faut pas trop d’écart.
Paradoxalement, la curiosité dépend de ce que nous connaissons déjà sur le sujet et elle est activée par le juste niveau d’incertitude et de complexité.
Concrètement, si vous ne connaissez rien au changement climatique, le cerveau a peu de chance de s’y intéresser et/ou si vous montrez quelques velléités de curiosité mais l’information est trop complexe, trop éloignée de vos repères de pensée, vous la zapper. C’est notamment la raison pour laquelle les chiffres aussi astronomiques soient-ils rentrent dans la catégorie de l’impensable, voire de la sidération, mais stimulent rarement la curiosité.
4/ La Transition Ecologique et Solidaire (TES), une « idée neuve » comme les autres ?
Cette introduction peut sembler longue mais force est de constater que la Transition Ecologique et Sociale en cours ne suscite pas l’engouement généralisé malgré tous les arguments rationnels. ou elle est peut être déroulée comme une nouvelle « to do list ».
La TES est plus qu’une idée neuve, elle s’impose comme un changement de paradigme aussi important que « au fait, la terre n’est pas plate » et autres remises en question fondamentales.
Dans leur livre « biodiversité et stratégie » Editions Quae 2023, les deux scientifiques Hervé Brédif et Laurent Simon, pleinement engagés et contributeurs à la Transition, font une analyse et des mises en perspective élargies, tout en proposant des leviers d’activation très pertinents.
Ils remettent de la lecture dynamique dans des processus de communication descendants, s’appuyant sur des sources pas assez diversifiées…et trop rationnelles.
« C’est peut-être dès lors que l’on accepte de considérer que la conception « occidentale » du monde n’est pas supérieure, alors la connaissance scientifique ne peut devenir l’étalon de notre connaissance et de notre rapport au vivant. Sans même faire intervenir d’autres ontologies […] Notre apport au monde est aussi fait (et d’abord fait ?) d’émotions, de sentiments qui forment une expérience, qui participent de la connaissance que nous avons de ce qui nous entoure […] Le philosophe Pierre Monteil (2018) analysant les travaux de Paul Ricoeur et Hans Jonas souligne les trois registres qui conditionnent notre rapport au monde : le sensible, les sentiments et la signification.[…] Cela souligne une dimension essentielle du lien au vivant qui implique directement le domaine émotionnel.»
5/ Des voix actuelles s’interrogent alors sur cette corde sensible avec une question simple qui fait appel à nos désirs : comment rendre désirable la Transition Ecologique et Solidaire ? »
Cette question, pour le dire plus directement, équivaut à se demander « Comment « faire acheter » la Transition écologique et sociale » car le concept de désirabilité rentre dans la logique des stratégies concurrentielles que nous avons connues jusqu’à présent.
6/ Le problème avec la désirabilité appliquée à la Transition Ecologique et Sociale
Le problème de la désirabilité appliquée à la Transition Ecologique et Sociale… est triple : Inconsciemment, elle nous enferme :
A/ Elle nous renvoie aux stratégies concurrentielles dont nous connaissons les limites aujourd’hui : les stratégies du « plus de » pour arriver « au trop de ».
La désirabilité d’un produit, d’un projet pour créer la préférence a été le cheval de bataille, le pilier de la grande majorité des entreprises jusqu’à présent.
B/ Elle nous enferme dans la pyramide de Maslow (qui ne nous semble plus être la grille de lecture la plus pertinente aujourd’hui pour comprendre les besoins ou tout du moins une vision plus holistique des besoins, ce sera l’objet d’une autre carte postale stratégique).
Selon Maslow, l’homme ne fonctionne pas uniquement en termes de besoins. Il se cherche perpétuellement… des motivations. Ce qui permet d’expliquer la différence entre besoins et désirs avec deux exemples simples :
Exemple 1 : Boire du Coca (désir de se faire plaisir) ou boire de l’eau pour me désaltérer et répondre à un besoin physiologique,
Exemple 2 : Acheter une voiture haut de gamme (désir de statut) ou utiliser un vélo pour me déplacer (besoin de mobilité),
Je vous laisse compléter l’exemple 3 avec la Transition Ecologique et Sociale 😉
C/ La désirabilité nous maintient, paradoxalement, dans une logique de consommation. Cette même logique de consommation qui « nous a conduits à vouloir maîtriser le monde, à le rendre accessible 24h sur 24 tout en nous déconnectant de nous-mêmes, des autres et du monde. » Hartmut Rosa « Rendre le monde indisponible » La Découverte 2020
Nous avons créé une société d’accroissement sans résonance. Aujourd’hui nous sommes reliés au monde sans relation au monde. Si nous voulons influer positivement sur nos façons de vivre ensemble, consommer ou autre, c’est par la résonance qu’il faut recommencer et non la désirabilité.
7/ La résonance une alternative à la désirabilité pour se reconnecter au monde
« Entrer en relation de résonance, c’est basculer dans une relation de responsabilité et de soin. C’est par là qu’il faut commencer » Hartmut Rosa « La résonance c’est la corde sensible et vibrante qui nous relie au monde. »
« La transformation en profondeur de nos sociétés ne se réalisera qu’à partir de l’entrée dans un nouveau rapport au monde marqué par une relation responsive avec lui ; il ne s’agit pas de comprendre le monde pour mettre la main sur lui et le réorganiser à l’aide de nos artefacts techniques, mais tout simplement d’entrer en relation avec lui ». Toutes ces relations vibrantes que nous sommes capables d’activer, parfois, dans nos vies nous décentrent de la logique d’instrumentalisation et de chosification.[…]
Nous devons apprendre à écouter le monde, à le percevoir nouvellement et à lui répondre ; c’est une tout autre chose que d’en disposer et c’est ainsi que nous pourrons essayer d’apporter des réponses circonstanciées et expérimenter de nouvelles formes de vivre-ensemble » explique Hartmut Rosa dans un entretien à Philosophie Magazine en juin 2016. « Ce que nous devons clarifier en premier lieu, c’est donc la façon dont nous voulons être en relation avec les autres et le monde. »
Qu’est-ce que la résonance ?
Pour comprendre simplement la résonance, il suffit de revenir au vécu de chacun et s’interroger sur qu’est-ce qu’un manque de résonance ? Par exemple, j’ai un travail mais il ne signifie rien pour moi, il n’a pas de sens à mes yeux ou vous êtes en relation avec quelqu’un ou quelque chose et cela ne vous parle pas, cela ne signifie rien pour vous. Vous n’en tirez aucun plaisir personnel, cela ne permet pas de vous accomplir.
A contrario quand vous êtes en résonance, il se passe quelque chose de magique : vous arrivez par exemple à une conférence dont vous n’attendiez rien de particulier et l’intervenant vous passionne, vient bousculer positivement votre façon d’envisager le monde. Vous ressortez en énergie et sensiblement différent ou transformé de qui vous étiez en arrivant ou de ce que vous pensiez. Le processus est identique quand vous vous baladez dans certains endroits : vous marchez le long d’un chemin et vous entrez en résonance avec la vue de ce paysage, vous avez la sensation qu’une relation se tisse entre les éléments naturels et vous ou encore, vous rencontrez quelqu’un et se produit une sorte d’alchimie inattendue, vous vous sentez alors en résonance.
La résonance est non seulement une relation qui nous reconnecte au monde mais c’est une relation réussie au monde, « le monde nous parle et nous touche » et permet de faire émerger un nouveau sens.
La résonance pour relire notre qualité relationnelle avec le monde peut sembler mystique et aussi « peu exploitable » que la clé d’entrée des chiffres.
Alors quelle est la valeur ajoutée de la résonance dans notre réflexion pour « donner envie » de la Transition Ecologique et Sociale ? La réponse en quatre différences puis en questions
- Différence 1 : l’authenticité et l’incarnation
S’appuyer sur la désirabilité fait référence à la quête incessante de la satisfaction personnelle et du bonheur basée sur des idéaux tels que le statut social, l’apparence physique ou autres. Nous pouvons décider de changer cet idéal mais la désirabilité crée souvent une quête insatiable de plus, qui peut nous laisser insatisfaits et déconnectés de notre véritable essence et du monde.La résonance, quant à elle, est un état de connexion authentique avec le monde qui nous entoure. Lorsque nous sommes en résonance, nous sommes plus en phase avec nos émotions, nos relations et notre environnement.
En cultivant la résonance, nous pouvons vivre des expériences authentiques, nous sommes plus ouverts aux autres et au monde et donc capables de mieux appréhender les enjeux et de contribuer avec plus d’impact.
- Différence 2 une vision élargie
Quand la désirabilité est réductionniste, la résonance élargit le champ de la relation car elle se conjugue au pluriel. Hartmut Rosa définit 3 axes de résonance qui relient quelqu’un au monde et le transforme. Ces axes se combinent souvent entre eux :– Les axes verticaux de résonance : ils nous permettent de faire l’expérience du monde en soi, une forme de transcendance : la Nature, L’art et la Religion (Spiritualité).
– Les axes horizontaux : il s’agit des relations avec les autres. Ces axes horizontaux ne se limitent pas à l’affection et à l’amitié, donc à la sphère privée, ils incluent aussi le fait que la voix personnelle, en tant que citoyen, va trouver un écho dans l’organisation collective.
– Les axes diagonaux : notre relation au travail, à l’école, aux objets, aux choses. Dans le travail, par exemple, je suis à la fois dans la relation aux autres et aux objets, que je façonne. Si je fais du pain, je suis pris dans la trame des interactions sociales, et en même temps au plus près du malaxage de la matière elle a l’impression d’être reliée à bien plus grand que sa seule vie, et que sa vie est prise dans un horizon de signification renouvelé. »
- Différence 3 : La dernière différence-clé tient au lien direct entre la résonance et l’indisponibilité du monde
“Pour résonner, il faut admettre que les choses nous échappent et, que nous ne pouvons maîtriser le monde et le rendre disponible dans un rapport d’agression au monde, ni la réifier pour en faire une « ressource » Mon idée de résonance est de cultiver une relation avec la nature qui ne soit ni agressive ni passive. » Hartmut Rosa - Différence 4 : au quotidien, nos préférences s’opèrent via la résonance
Revenons un instant à nous, à notre façon de vivre notre quotidien : Qu’est-ce qui fait que nous allons faire nos courses chez untel ou que nous choisissons nos amis, notre prochaine destination de vacances ? Nous raisonnons de façon plus profonde que la simple désirabilité, nous faisons ces choix parce qu’ils résonnent avec qui nous sommes (nos croyances, nos valeurs, notre façon de voir le monde, notre style…). Faites cette petite expérience de pensée « comment avez-vous choisi ou allez-vous choisir vos prochaines vacances ? »
8/ Comment appliquer ce principe de résonance dans les réflexions des organisations ? Quelques pistes et questions
- Les questions génériques :
– Plutôt que de vous demander comment être la meilleure entreprise pour le monde demandez-vous « comment voulons-nous vibrer et faire vibrer le monde demain (dans le respect des limites planétaires) ? »
– Plutôt que de vous demandez quel impact aura votre projet ou quel nouveau positionnement plus vertueux ? Demandez-vous d’abord en quoi il vous fait vibrer (seul ou en équipe) et comment il fera vibrer le monde ? etc.Ces questions changent le sens et la vision du succès : résonner pour mieux raisonner (Marianne Dekeyser « Le maGifeste » septembre 2021).
Inconsciemment nous passons d’une vision souvent quantitative à une vision qui intègre d’emblée l’intelligence sensible et la qualité du lien.
Par expérience, elle fait émerger une autre énergie, celle provoquée par la possibilité d’un élan vraiment créateur. La résonance mobilise chacun dans son entièreté, dans sa capacité appréciative et dans la possibilité » d’être acteur d’une transformation plus large que celle de son organisation elle-même. - Les questions liées aux business modèles :
Dans vos analyses d’écosystèmes et questionnements sur la vitalité d’un écosystème la dimension « qualité relationnelle » (confiance, générosité…) devient aussi essentielle, que le rôle joué par chacun et les ressources partagées. - Les questions liées aux projets :
Dans vos projets de nouveaux produits/services, relisez les ressources utilisées à l’aune de leur disponibilité et leur indisponibilité.
Partez du principe qu’elles sont indisponibles pour développer « une pensée 10x ».
Par exemple « Comment faire à partir de rien ? », c’est le raisonnement suivi par l’entreprise SOLEIN pour créer une protéine à partir de…l’air https://www.solein.com/
Pour conclure sur comment être au diapason avec le monde, le levier de la résonance et les questions induites ouvrent de nouvelles perspectives et conversations positives. Elle réconcilie notre légèreté et notre responsabilité.
La résonance suffit-elle pour avoir un impact massif ? Non ! Tout comme les systèmes complexes nous apprennent la multitude des interactions en jeu, nous continuerons à tisser les liens stratégiques la semaine prochaine entre forces d’inspiration, imagination et régénération. A suivre…
2023 ©wonderloop
Marianne Dekeyser est depuis plus de 20 ans au service du « penser et faire autrement » conférences, workshops stratégiques et formations avec des Comités de Direction et managers.
Son constat ? Il faut aller au-delà du penser autrement et faire autrement » si nous voulons créer un monde radicalement positif et enthousiasmant pour tous.
Quand tous les imaginaires et les business modèles liés sont à réinventer, Wonderloop© est la méthode stratégique radicalement différente pour réinventer demain sans penser comme hier : de la page blanche jusqu’au business modèle régénérateur.
Pour en savoir plus, découvrez nos conférences et autres workshops ! C’est par là