3 contes stratégiques pour Noël et demain
Cinq chroniques pour repenser notre approche de la transition durable et l’amplifier, explorant des concepts clés comme l’incertitude, le Beau, l’incohérence, les besoins, et les biais cognitifs.
Cinq chroniques pour repenser notre approche de la transition durable et l’amplifier, explorant des concepts clés comme l’incertitude, le Beau, l’incohérence, les besoins, et les biais cognitifs.
Cinq chroniques pour repenser notre approche de la transition durable et l’amplifier, explorant des concepts clés comme l’incertitude, le Beau, l’incohérence, les besoins, et les biais cognitifs.
JO 2024 : 3 merveilleuses leçons stratégiques Merveilleux 10 septembre 2024 Beaucoup de « leçons » ont déjà fait la une, que ce soit pour relire les classiques managériaux de « la performance collective », les enjeux de « diversité et d’inclusion », « l’impact environnemental et social » , « l’engouement collectif » suscité pour les Jeux Olympiques Paris et Jeux Paralympiques 2024, alors quoi d’autre ? Pour toutes les organisations ou équipes qui cherchent à se réinventer malgré l’incertitude, voici trois « leçons » stratégiques : Inspiration stratégique 1.De l’Impossible au Merveilleux Qui aurait cru que l’on pourrait organiser une cérémonie d’ouverture hors d’un stade, imaginer des infrastructures temporaires aussi impressionnantes, valorisant beauté des sites et exploits sportifs ou encore réinventer la montgolfière en objet d’art et net-zero ? Les JO Paris et les JO Paralympiques ont repoussé les limites de l’impossible pour aller au-delà de l’impact et atteindre le Merveilleux. Qu’est-ce que le Merveilleux ? Si vous avez déjà rencontré le « Merveilleux » et ressenti le sentiment d’émerveillement vous savez alors que c’est une expérience qui transforme…comme par magie.Pendant un bref instant, nous oublions notre « petit moi » et « nos idées reçues sur le monde ou sur comment il devrait fonctionner », nous nous sentons élevés vers le haut, comme connectés à quelque chose de plus grand que nous, réconciliés avec nous-mêmes, les autres et le monde, dans un état de conscience accru. L’émerveillement surgit généralement par surprise et nous touche en plein cœur pour nous aider à (re)trouver le sens. La rencontre avec le Merveilleux nous désoriente positivement : il perturbe la notion de temps et notre perception du monde par défaut. Il ouvre une perspective radicalement neuve tout en nous dévoilant ce qui est important : le sens. Le sens comme le Merveilleux se vit en 3D : Coeur (sensations), Corps (orientations), Tête (significations). C’est ainsi que Pascal Chabot redéfinit le sens dans son dernier livre « Un sens à la vie. Enquête philosophique sur l’essentiel » – Editions PUF « le sens est une circulation, une dynamique, entre trois pôles : les sensations, les significations et les orientations. « Ces JO 2024 ne se sont pas contentés du spectaculaire, ils ont convoqué le Merveilleux et son pouvoir transformateur radicalement positif. Le Merveilleux transforme les impossibles en nouveaux possibles, il dilate les perspectives, l’action et la réflexivité. Il est source d’alignement, de clarification du sens et d’énergie positive. Petit exercice de Rentrée pour retrouver le sens à travers l’émerveillement Repensez à un moment des JO qui a suscité votre émerveillement : que vous a dit ce moment magique sur ce qui est vraiment important dans votre vie ? Si vous avez fait l’impasse sur les JO, cherchez un moment merveilleux et posez-vous la même question. Laissez émerger les réponses en 3D (sensations, significations, orientations) et cultivez-les ! Inspiration stratégique 2.Du « Penser autrement » au « Penser Merveilleux » Chaque olympiade exige une double contrainte : se conformer à un cahier des charges strict (accueil, budget, sécurité…) tout en apportant une relecture d’un même événement (des athlètes qui concourent pour être les meilleurs dans leur discipline) et une touche personnalisée, souvent liée à la culture de la ville/pays hôte. L’impact de ces Jeux 2024 était un critère aussi important que l’expérience JO décrite précédemment. Aborder cet événement international avec le « penser autrement » aurait consisté à réinventer le connu, à savoir les sessions précédentes des JO. Dans un exercice où la tradition prime sur l’expérimentation, l’ambition aurait alors pu se résumer à proposer des JO « meilleurs pour le monde » combinés à un récit emphatique autour de la ville de Paris et de l’amour. Nous aurions pu alors assister à un beau fil rouge avec une addition d’événements dont on a réduit l’impact en conjuguant les 9Rs de la circularité pour « faire autrement » : Refuser, Repenser, Réduire, Réutiliser, Réparer, Remettre à neuf, Reconditionner, Réutiliser, Recycler, Récupérer. Cette introduction peut faire sourire mais, dans la course à la conformité (bien qu’essentielle), il devient urgent de rappeler que l’impact ne fait pas une stratégie, l’impact fait partie intégrante de la stratégie. Pour aller plus loin sur les hiatus actuels de l’articulation stratégique, lire l’excellente note de Prophil sur « Raison d’être et CSRD : un nouveau regard des investisseurs sur la gouvernance ? Quelle différence entre le « penser autrement » et le « penser merveilleux » qui a infusé les JO 2024 ? Alors que les entreprises à impact cherchent à faire de leur mieux en faisant « leur meilleure part », les JO 2024 montrent qu’il est temps de viser beaucoup plus haut et de faire notre « merveilleuse part ». La confort-mité sert de guide et de garde-fou pour rester ou rentrer dans le cadre de stratégies soutenables et durables, elle ne change pas les règles du jeu de façon enthousiasmante. Pour élever nos exigences il nous faut développer plus d’audace de la pensée ET la conjuguer avec la confort-mité. Ce n’est pas une leçon éphémère : au-delà l’impact, quelle merveilleuse trace voulons-nous laisser en tant qu’organisation, équipe, individu ? Il s’agit d’apprendre à Réconcilier « Savoir ET Imaginer », pour faire résonner de façon inclusive et non exclusive le célèbre poème de Walt Whitman « Savoir OU imaginer » « J’ai entendu le savant astronomeJ’ai vu les formules, les calculs, en colonnes devant moi,J’ai vu les graphiques et les schémas,Pour additionner, diviser, tout mesurer,J’ai entendu, de mon siège, le savant astronomeFinir sa conférence sous les applaudissementsEt soudain j’ai ressenti un étrange vertige, une lassitude infinie ;Alors je me suis éclipsé sans bruit ; je suis sortiSeul dans la nuit fraîche et mystérieuse,Et de temps à autre,Dans un silence total, j’ai levé les yeux en direction des étoiles. » Walt Whitman « Savoir ou imaginer » Thomas Jolly et ses équipes, metteur en scène de renom déjà connu pour son audace créatrice, chargé de la Direction Artistique des Cérémonies des JO 2024, a réinventé la manière dont les cérémonies olympiques peuvent être conçues et vécues. L’approche de Thomas Jolly et du Comité Organisateur se distingue sous trois aspects novateurs. 1/ La destruction joyeusement créatrice ou Requestionner les présupposés d’un événement JO, ses impensés et ses impossibles Pour ne citer qu’un
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LA BOUSSOLE BEAU BON JUSTE UTILE© Stratégies régénératives 4 juin 2024 Au-delà de l’impact, qu’allez-vous faire de Merveilleux pour demain ? Vous n’avez pas pu assisté à notre dernier Wondershot, 30 minutes pour réinventer le jeu des possibles (stratégiques) ?Voici le récapitulatif de notre dernier événement en ligne pour présenter la boussole éthique et stratégique Wonderloop© : une invitation à élever nos stratégies d’impact pour être à la hauteur des Grands Défis. Pendant ce Wondershot, nous avons pris l’exemple fictif d’un organisme leader de la formation en France pour mieux appréhender les étapes et engagements radicalement positifs que la Boussole permet d’imaginer et de définir en feuille de route. Les messages-clés : Quel est le lien entre le Projet européen « Bauhaus Vert », le dernier rapport de l’Agence Européeenne de l’Environnement et l’appel récent de Théodore Tallent à un discours plus rassembleur autour de la transition ? L’éthique, des méta-valeurs qui guident nos décisions et nos expériences du monde pour faire les « bons choix au bon moment ». Que d’aucuns souhaite une transition plus désirable, juste, inclusive, équitable… l’éthique devient le « garde-fou » et levier de l’impact : elle s’impose au cœur de toutes les stratégies et de tous les projets. Pour le dire autrement l’impact n’est qu’un produit de l’éthique. En effet, l’éthique interroge sur les cadres que nous utilisons pour prendre des décisions : Qu’est-ce qu’une bonne ou mauvaise décision ? Comment savons-nous ce qui est bien ou mal ? Quand le monde semble nous échapper par sa complexité et ses défis : réchauffement climatique, évolution vertigineuse de l’intelligence artificielle, inégalités accrues… il appelle toujours plus d’éthique. Le problème, c’est que nous prenons souvent conscience de l’éthique au travers d’expériences négatives, quand nous nous trouvons face à l’injustice, face aux principes bafoués (voir l’exemple simple de la « France Moche » dans la vidéo-résumé ci-dessous). » Comment anticiper et intégrer l’éthique dans les réflexions stratégiques sans en faire une nouvelle case à cocher ? Dans ce monde polarisé et désorienté, la tentation est grande pour chacun d’entre nous d’une vie repliée sur elle-même et rétrécie aux strictes injonctions ou aux « ticks » d’une directive à remplir. Wonderloop© propose de passer de l’autre côté du miroir pour renverser cette approche et élargir notre champ de vision stratégique avec une éthique qui nous plonge à la fois dans notre réalité (individuelle, collective, économique, écologique et sociale) et qui soit force d’inspiration pour nous élever au-delà de l’impact. « La crise climatique est une crise de l’imagination » dit Rob Hopkins, certes, pas tant dans les solutions que dans la remise en question de nos méthodes pour réinventer demain. Les « Et si ?» ne suffisent pas si nous voulons redéfinir les trois leviers stratégiques-clés d’une organisation, d’in projet, d’une équipe : sa singularité (qui je suis et quel est mon pouvoir d’influence positive) sa résonance (ou force de connexion et non de persuasion) sa pertinence (ou force d’action et réponse aux grands défis) Wonderloop© vous invite à être joyeusement à la hauteur des Grands Défis avec sa boussole éthique et stratégique qui aide à s’orienter, sans être un guide qui norme.A partir des 4 métavaleurs Beau Bon Juste et Utile©, à vous de réinventer votre activité demain ! Il vous faudra néanmoins changer de question initiale plutôt que de vous demander « Comment avoir plus d’impact positif demain ? » Demandez-vous « Qu’allez-vous faire de Merveilleux pour demain ? » https://www.wonderloop.co/wp-content/uploads/2024/06/ReKAP_WONDERSHOT_BOUSSOLE-BEAU-BON-JUSTE.mp4 2023-2024 ©wonderloop Marianne Dekeyser est depuis plus de 20 ans au service du « penser et faire autrement » conférences, workshops stratégiques et formations avec des Comités de Direction et managers.Son constat ? Il faut aller au-delà du penser autrement et faire autrement » si nous voulons créer un monde radicalement positif et enthousiasmant pour tous.Quand tous les imaginaires et les business modèles liés sont à réinventer, Wonderloop© est la méthode stratégique radicalement différente pour réinventer demain sans penser comme hier : de la page blanche jusqu’au business modèle régénérateur. Tous les workshops sont coanimés avec des complices-experts ! Pour plonger dans les wonderloops (conférences imagination stratégique, workshops…), suivez le lapin blanc 🐇 Pour les très curieux 😉 le pitch Wonderloop© complet🪄 Wonderloop© est une méthode de réinvention stratégique pour temps incertains basée sur plus de 20 ans d’accompagnement d’équipes dirigeantes pour les aider à « penser et faire autrement ». Face aux défis majeurs et à l’incertitude radicale, tout est à réinventer : la consommation, le travail, les relations, les solidarités… Se contenter de « penser autrement » en modifiant les modèles connus et établis (d’hier) limite notre capacité à envisager l’avenir et nous ramène à des stratégies de survie à l’avenir, qui créent peu de différence et peu d’enthousiasme. Wonderloop© propose une nouvelle approche radicalement différente de la stratégie pour créer un futur vibrant et vivant cad enthousiasmant et respectueux des Hommes et de la Planète En quoi la méthode Wonderloop© est-elle radicalement différente ? 1.Elle invite à élever nos ambitions au-delà de l’impact pour faire de l’extraordinaire la nouvelle norme.Dans un contexte polarisé et désorienté, le principe le plus puissant pour trouver un nouveau souffle commun et passer des stratégies de survie aux stratégies d’envie, c’est le Merveilleux. Au cœur de la méthode Wonderloop, le Merveilleux agit à la fois comme force de propulsion stratégique et comme puissant catalyseur de transformation individuelle et collective. le Merveilleux n’est ni de l’optimisme béat, ni une fuite vers l’imaginaire, ni une simple quête de réenchantement. le Merveilleux va bien au-delà. Le Merveilleux est doté de 5 pouvoirs magiques et stratégques :1. il nous permet de nous étonner de ce qui ne nous étonnait plus (définition originelle)2. il transforme les impossibles en possibles, 3. il intensifie notre relation au monde et aux autres, 4. il insuffle de l’énergie et de l’enthousiasme dans les équipes, 5. Il et érige l’extraordinaire en norme pour apporter des réponses à la hauteur des défis actuels.Paradoxalement, la presse économique nous parle tous les jours du Merveilleux avec les licornes à impact, l’animal emblématique du Merveilleux, qui conjuguent ambition démesurée pour la planète et croissance vertueuse. Nous admirons leurs trajectoires exceptionnelles, il est grand temps
les 4 méditations stratégiques du lichen Imagination Créatrice, Réinventer 23 août 2023 Cette septième carte stratégique estivale aurait pu s’appeler « Moi Lichen, Moche et Merveilleux » ! Mais démarrons sérieusement : Et si le lichen était au cœur de nos questions les plus pressantes et les plus urgentes ? Le mot « lien » se trouve dans le mot lichen. C’est le premier tour de force captivant de « Lichens », le livre de Vincent Zonca, qui nous embarque à la découverte de ce micro-organisme, hors des sentiers attendus : celui d’une analyse purement biologique. Au-delà de la simple curiosité biologique, l’auteur relie les points en traversant et transcendant les frontières de la biologie, de l’écologie, de la poésie, de l’art, de la philosophie pour nous aider à avoir les idées plus larges, l’œil plus attentionné, l’imagination réveillée. Le lichen nous invite à un véritable décentrement du regard, un passage « de l’autre côté du miroir » pour découvrir une manière radicalement différente de voir les choses : d’une clé d’entrée par le minuscule, Zonca nous interroge avec enthousiasme sur notre capacité à être à la hauteur du monde qui nous entoure tout en renversant certains de nos présupposés. Vous fermez le livre et courez vous émerveiller du tronc d’arbre rempli de lichens que vous n’aviez jamais vu auparavant et qui, pourtant, était déjà là depuis bien longtemps. Les lichens ont-ils des leçons à nous donner (que nous retiendrons ou pas), nous préférons l’idée de « méditations » comme invitation à la réflexion. Pourquoi le lichen n’est-il pas une énième inspiration du Vivant ? Comme le décrit Zonca, le lichen est moche et inutile « Il n’a pas de fonction populaire ni de valeur sur le marché. On ne le mange pas, on ne l’utilise pas, on ne le vend pas : donc on ne le voit pas. Eclipse presque totale sauf pour quelques initiés. À la fois familier, le lichen est ce qui persiste quand presque toute trace de vie a disparu : il devient visible dans l’adversité. Il ne créé pas spontanément l’empathie. » Après tout, les lichens ne constituent que huit pour cent de la végétation de la surface terrestre de la planète, pourquoi s’y intéresser ? Le lichen serait donc Moche et pourtant Merveilleux à la fois, doté de supers pouvoirs face aux contraintes ultimes, à sa façon unique d’habiter le monde par deux, à son savoir « vivre-ensemble », à sa capacité d’être à la fois signal vital et support de vie et, enfin, d’être une beauté qui inspire plus que nous pourrions le penser nos imaginaires. Plongeons dans le monde merveilleux et mystérieux du lichen, où chaque nuance de vert est un rappel des principes du Vivant et une opportunité de repenser la façon dont nous abordons la stratégie et notre relation aux grands défis actuels. Il est à noter que l’analogie peut être quelque peu anthropomorphique mais, selon les dernières recherches sur cette façon d’aborder le Vivant, il semblerait que ce soit une piste à garder pour inspiration. 1ère méditation : Se relier par la symbiose et la coopération (altruisme et générosité) Le moteur de la vie c’est le lien qui nous forme et nous transforme. La singularité du lichen, un « hybride », nous interroge immédiatement sur notre qualité relationnelle. Mi-algue et mi-champignon, les lichens sont le résultat d’une association entre deux organismes qui deviennent « partenaires », un champignon et une algue, pour ne former qu’un organisme « hybridé » : le lichen. Chacun des organismes-partenaires apportent à l’autre, dans une relation de coexistence étroite, ce qu’il n’a pas : le champignon (mycobionte) apporte le support (fixation et croissance), l’eau et les minéraux à l’algue ; l’algue (photobionte) apporte une partie des sucres au champignon grâce à la photosynthèse. C’est ce qu’on appelle la relation de symbiose ou le partenariat de réciprocité à haute valeur partagée. Néanmoins, dans cette association de bienfaiteurs, chacun a son rôle…interdépendant. Cette coopération de réciprocité étonnante, la symbiose, leur permet en effet de partager des ressources et d’optimiser le « vivre ensemble » (étymologie du mot symbiose) tout en augmentant les capacités de l’ensemble formé et en favorisant la stabilisation des sols. À y regarder de plus près, le monde est rempli de ce grand équilibre symbiotique à haute valeur partagée : le corail ne peut vivre sans de petites algues, le poisson-clown sans anémone et les humains ont besoin de bactéries intestinales (les « microbiotes »). Sa « solidarité » joue aussi à l’extérieur dans sa capacité à soutenir la vie et à « offrir refuge » à certaines espèces vulnérables. Le lichen s’installe là où d’autres plantes luttent pour survivre, sur des surfaces difficiles et inhospitalières : on les retrouve ainsi sur des surfaces rocheuses, des écorces d’arbres, du plastique et d’autres substrats compacts, contribuant ainsi à la création de sols, à la fixation de nutriments et préparant le terrain pour d’autres plantes. De plus, en capturant l’humidité de l’air et en la transformant en eau utilisable, le lichen offre une source vitale d’hydratation à diverses créatures, des petits insectes aux grands mammifères. Quelques questions stratégiques « à la volée » : Qui sont vos partenaires symbiotiques aujourd’hui et demain pour construire un avenir commun ? Comment pouvez-vous créer des alliances symbiotiques entre des secteurs apparemment distincts pour générer des solutions plus holistiques et durables ? Plus largement quelles compétences variées et complémentaires associer pour une stratégie unique et durable ? Quel principe de dualité créatrice inventer ? « Nous sommes tous des lichens » affirmait le biologiste américain Scott Gilbert qui voulait mettre en évidence la relation symbiotique de l’Homme à son environnement : quelles nouvelles coexistences mutuellement bénéfiques pouvons-nous imaginer ? Comment pourrions-nous redéfinir notre modèle d’entreprise de manière à ce qu’il co-évolue avec nos clients au fil du temps, comme une relation symbiotique, plutôt que de simplement répondre à leurs besoins actuels ? Qu’est-ce que cela changerait de développer une relation plus symbiotique avec le futur, avec la page blanche ? Où est le bon dans votre organisation (altruisme ? générosité ? solidarité ?…) 2ème méditation : être utile Puis vient l’utilité du lichen : une clé de lecture que nous privilégions aujourd’hui avec le risque, néanmoins, d’oublier d’autres dimensions essentielles. Le lichen est à la fois lanceur d’alerte, ingrédient magique et
42, la réponse à toutes nos questions ? Formule magique, L'inattendu 24 juillet 2023 Pour cette sixième carte stratégique estivale, nous nous intéressons à l’énigmatique nombre « 42 », devenu un symbole universel de la recherche de sens et de réponses profondes : quel est le sens de la vie ? Il incarne notre quête (dans tous les domaines) de la réponse ultime, parfaite, incontestable. Mais pourquoi « 42 » ? Dans le livre de Douglas Adams, le Guide du Voyageur Galactique (abrégé en anglais par l’acronyme H2G2 The Hitchhiker’s Guide to the Galaxy, 1979) , un super-ordinateur géant nommé « Pensée Profonde » est en effet chargé de déterminer le sens de la vie. Après des millions d’années de calculs, la réponse finale qui en ressort est… 42 ! Cette apparente absurdité laisse les personnages perplexes, et les lecteurs se demandent si le sens de la vie peut vraiment être réduit à un simple nombre. Cependant, cette histoire (connue de tous les développeurs) nous pousse à réfléchir sur la nature de nos quêtes existentielles, surtout dans un contexte où tous les imaginaires et les business modèles liés sont à réinventer. Bien que la réponse 42 puisse sembler absurde, elle soulève des questions fondamentales sur la façon dont nous recherchons le sens et le trouvons : une combinaison de « logique » et « magique ». C’est ce que démontre le calcul opéré par la machine « Pensée Profonde ». (NDLR : pour celles et ceux qui resteraient sur leur « faim », nous recommandons la lecture d’un neuroscientifique pour approfondir un peu plus nos propos « le cinéma intérieur » de Lionel Naccache). Pouvons-nous aujourd’hui encore chercher une réponse unique, 42, à toutes nos questions ? Par temps incertains, il serait judicieux de formuler autrement la question et de la renverser : « De quelles questions avons-nous besoin pour trouver une réponse non pas ultime, parfaite mais audacieuse et enthousiasmante ? » En terrains mouvants, les réponses linéaires d’hier sont vite dépassées ; comme nous invite à le faire le poète Rilke « il nous faut apprendre à vivre avec les questions avant de trouver les nouvelles réponses. » Alors renversons quelques questions ! Plutôt que de nous demander « Comment être plus responsables » ? Demandons-nous « Comment être (joyeusement) à la hauteur ? » et de « façon magique » vous basculerez des fameux KPIs quantitatifs (Key performance Indicators) aux KCCIs (Key Conscious Creators Indicators). Plutôt que de nous demander « Comment rendre nos clients écoresponsables ?Demandons-nous « Qu’est-ce que j’ai en commun avec nos clients que je n’ai pas su reconnaître auparavant ? » vous découvrirez les « 4 enjeux de vie » pour les faire grandir et grandir avec eux : ceux qui veulent devenir, ceux qui veulent partager, ceux qui veulent transmettre, ceux qui veulent s’engager. Plutôt que de nous demander « Qu’est-ce qui me reliait au Vivant et qui a disparu ? ou Qu’est-ce qu’il me manque aujourd’hui pour me relier au Vivant ? »Demandons-nous plutôt « Quel est le lien merveilleux que nous devons (re)créer ? Etc… Vous l’aurez compris, il ne s’agit pas que de sémantique : les questions tristes et purement logiques ne peuvent pas nous aider pour demain. C’est la proposition de Futerra pour aborder les 17 Objectifs de Développement Durable pour réveiller notre imagination et nos ambitions avec ses « Awesome Anthropocene Goals ». Paradoxalement, quand tout change constamment, nous devons d’abord lâcher prise sur les réponses précises pour requestionner… nos questions, tout en regardant avec plus d’attention le processus de recherche lui-même : c’est là que la sérendipité entre, littéralement, en jeu. La sérendipité c’est l’art de faire des découvertes surprenante et précieuses mais surtout l’art de trouver nos angles morts, ce que nous ne cherchions pas car nous n’y pensions pas. Pourquoi la compétence de sérendipité, plutôt que la résilience, doit être prise au sérieux par temps incertains ? Ce sera l’objet d’une carte postale à venir 😉 Pour conclure, le nombre 42, en tant que « réponse universelle », nous rappelle l’importance de la recherche de sens tout en soulignant le principe même de la vie : imprévisible. En changeant de questions et de logique, nous pouvons nous aventurer dans des territoires fascinants qui nous rapprochent peut-être plus de la vraie réponse sur notre existence, notre contribution positive et notre place dans le Vivant…et le Vibrant. Pour en savoir plus sur les KCCIs, les « enjeux de vie » d’un client…et la pensée magique/logique, c’est par là 👇 2023 ©wonderloop Marianne Dekeyser est depuis plus de 20 ans au service du « penser et faire autrement » conférences, workshops stratégiques et formations avec des Comités de Direction et managers. Son constat ? Il faut aller au-delà du penser autrement et faire autrement » si nous voulons créer un monde radicalement positif et enthousiasmant pour tous.Quand tous les imaginaires et les business modèles liés sont à réinventer, Wonderloop© est la méthode stratégique radicalement différente pour réinventer demain sans penser comme hier : de la page blanche jusqu’au business modèle régénérateur. Tous les workshops sont coanimés avec des complices-experts ! Pour plonger dans les wonderloops (conférences, workshops…), suivez le lapin blanc 🐇
Comment le ciel sera bleu cet été ? Imagination Créatrice, Réinventer 17 juillet 2023 Pour cette cinquième carte stratégique estivale, nous nous intéressons au cyanomètre et à ses 53 nuances de bleu ou comment stimuler la « vraie » imagination La tendance actuelle consiste plutôt à vous proposer une liste de livre pour les vacances (Wonderloop© vous prépare sa recommandation décalée ;-). Aujourd’hui nous vous invitons à emporter un objet en vacances et nous vous recommandons…le cyanomètre ou comment découvrir 53 nuances de bleu. Le cyanomètre, un nom enchanteur, pour désigner un instrument scientifique utilisé pour mesurer le bleu du ciel. Il s’agit d’un nuancier destiné à l’évaluation de l’intensité de la couleur du ciel bleu. Il est attribué à Horace-Bénédict de Saussure et Alexander von Humboldt. Le cyanomètre se compose d’une carte circulaire avec 53 nuances de bleu, allant du blanc au bleu foncé. La carte est tendue vers le ciel et l’observateur sélectionne la teinte qui correspond le mieux à la couleur du ciel. La mesure qui en résulte fournit une indication qualitative de la quantité d’humidité et de poussière dans l’atmosphère.Le cyanomètre, en révélant les nuances changeantes du ciel, suscite des questions auxquelles nous n’avions peut-être pas pensé auparavant et surtout nous invite à penser « nuancé ».Voici quelques-unes des interrogations possibles, des plus scientifiques au plus poétiques : Quelles sont les influences et les facteurs qui déterminent la couleur du ciel à différents moments de la journée ? Comment la composition de l’atmosphère, y compris la présence de particules et de gaz, influence-t-elle la teinte du ciel ? Les changements climatiques ont-ils une influence sur la couleur du ciel à long terme, et si oui, de quelle manière Existe-t-il des relations entre la couleur du ciel et notre bien-être émotionnel ou mental, et si oui, comment pouvons-nous les exploiter pour améliorer notre qualité de vie ? Comment l’utilisation du cyanomètre peut-elle contribuer à la sensibilisation à l’environnement et à la prise de conscience des problèmes liés à la pollution atmosphérique et aux changements climatiques ? Quelles sont les possibilités artistiques et créatives offertes par l’interprétation et la représentation des différentes teintes de bleu mesurées par le cyanomètre ? Retrouve-t-on l’IKB de Klein ou le bleu de Prusse ? Nous gardons Michel Pastoureau pour la fin et son histoire passionnante du « bleu« , l’histoire d’un complet retournement : s’il est aujourd’hui notre couleur préférée, le Bleu était fortement déprisé par les Grecs et les Romains, qui l’associait aux barbares. Pour une femme, avoir les yeux bleus était même signe de peu de vertu ! Comment une couleur bascule-t-elle du négatif au positif ? Ce merveilleux basculement ne sera-t-il pas l’un des grands enjeux de la Rentrée (passer du négatif au positif ou des stratégies de survie aux stratégies d’envie), pour y répondre nous vous recommandons tout simplement d’entrer dans le Bleu avec le poème de Zéno Bianu en hommage au Bleu Klein : Un jour tu es entré dans le bleucomme on pénètre dans la vraie vietu es entré dans le bleutu as fait le pari de l’immensitéet ce fut comme un sésameun passage sur l’autre versant du miroirce ciel qui emplissait toutla respiration des galaxiesla cadence des universle souffle magnétique de la Grande Ourseun jour tu es entré dans le bleupour n’en plus jamais revenirce bleu ardent électriqueinvulnérabletu t’es plongé dans un bain d’indigoau centre de l’horizonpour voir tout en bleuligne de cielligne de coeurpour te faire la bellela belle bleueavec tes pinceaux vivantsl’intensité l’intensité l’intensitépour devenir bleu d’émotiondécouvrir ce lâcher de ballons bleusau fond du cœurce saut dans la poésieoù la création recommenceà chaque instantoù l’éternité a la grâce des funambulesune énergie capable de forcer la pesanteurune vie vouée au judo du bleuune fête de l’infinipour les marcheurs d’aurores Cet été remettons du Bleu dans notre imagination ! A partir de la Rentrée, retrouvez notre chronique « la Terre est bleue comme une orange », d’ici là A suivre … la semaine prochaine 2023 ©wonderloop Marianne Dekeyser est depuis plus de 20 ans au service du « penser et faire autrement » conférences, workshops stratégiques et formations avec des Comités de Direction et managers. Son constat ? Il faut aller au-delà du penser autrement et faire autrement » si nous voulons créer un monde radicalement positif et enthousiasmant pour tous.Quand tous les imaginaires et les business modèles liés sont à réinventer, Wonderloop© est la méthode stratégique radicalement différente pour réinventer demain sans penser comme hier : de la page blanche jusqu’au business modèle régénérateur. Tous les workshops sont coanimés avec des experts ! Pour en savoir plus, découvrez nos conférences et autres workshops ! C’est par là
Régénération mais de quoi parle-t-on ? Réinventer, Stratégies régénératives 9 juillet 2023 Pour cette quatrième carte stratégique estivale, nous nous intéressons à la régénération et à sa promesse d’un avenir meilleur pour tous. Nous concluons en vous invitant à passer de l’autre côté du miroir…et à découvrir les 5Ps de la régénération stratégique Le programme en trois étapes : 1/ La régénération : un principe vital, des vacances aux nouveaux modèles économiques 2/ Les angles morts des approches régénératives appliquées aux modèles économiques 3/ Régénérer c’est changer les règles du « je » et du « jeu » : changer de posture et de logique. 1/ Un principe vital : des vacances aux nouveaux modèles économiques Pour celles ou ceux qui partiront en vacances, vous régénérer sera certainement l’un de vos objectifs : vous ressourcer physiquement, mentalement et émotionnellement pour « recharger les batteries » et retrouver votre énergie vitale. La régénération est ce processus naturel et magique qui permet aux organismes de se réparer, de se renouveler et il révèle la remarquable adaptabilité et résilience des organismes vivants. Des exemples célèbres de régénération dans le monde animal incluent la capacité des lézards à faire repousser leur queue ou celle des étoiles de mer à régénérer un membre perdu. Face aux « Grand Challenges – pour les Anglosaxons – ou Grands Défis – en français, le principe de régénération devient une source d’inspiration et une voie à suivre pour une « adaptation transformatrice », selon le dernier rapport du Haut Conseil pour le Climat « Acter l’urgence : « Alors que la France est particulièrement exposée aux conséquences du réchauffement climatique, l’adaptation doit passer du mode réactif prévalent aujourd’hui pour changer d’échelle et devenir transformatrice […] » Le rapport ne parle pas de régénération mais surtout de Grande Division « les rythmes de baisse des émissions sur la période récente sont insuffisants dans tous les secteurs pour atteindre les objectifs du « Fit for 55* » ou « Paré pour 55 » d’ici 2030 » (55 correspond à l’objectif de réduction des émissions de gaz à effet de serre de 55% au moins en 2030). Pour parvenir à l’objectif de « 55 », le document invite à plus d’audace notamment dans les pratiques de sobriété mises en œuvre, dans les investissements et exhorte tous les acteurs à emprunter des voies « transformatrices ». En creux, le rapport explique que ce qui a été fait jusqu’à présent (stratégies de responsabilité sociétale et économique, investissements…) n’est pas à la hauteur des enjeux. De façon complémentaire à la « Grande Division » (comptable), le principe de régénération appliqué aux modèles d’entreprises et économiques offre la promesse de cette « voie transformatrice ». En effet, la régénération va au-delà de la durabilité car, comme le fait le Vivant, elle ne se contente pas de maintenir un équilibre ou de préserver l’état actuel des choses, mais cherche à restaurer, revitaliser et renouveler les systèmes, qu’ils soient écologiques, économiques ou sociaux (ou systèmes socio-écologiques). En résumé, quand la durabilité se concentre sur la minimisation des impacts négatifs, la régénération vise à générer des impacts positifs nets et à favoriser une croissance bénéfique pour tous à long terme, en se mettant au service de la vie. Pour synthétiser, voici un extrait visuel du Webinaire « Business Modèles régénérateurs » de janvier 2023 dans lequel nous reprenions la désormais célèbre « courbe » de Daniel Wahl A ce point de notre réflexion, nous pourrions envisager la « régénération » comme une nouvelle méthode plus audacieuse à appliquer, un nouveau « canvas » à remplir. La difficulté avec la régénération ne tient pas tant à la définition qu’à la compréhension de son processus et à sa mise en œuvre concrète. C’est la raison pour quelle nous avons d’abord demandé à quelqu’un qui pouvait nous expliquer la régénération comme si on avait 7 ans, c’est-à-dire, simplement et avec une touche de fantaisie et d’imagination (nous vous laissons deviner l’auteur) : « Imaginez un monde merveilleux où les êtres vivants ont la capacité extraordinaire de se renouveler, tels des phénix renaissant de leurs propres cendres. Dans cet univers enchanté, la régénération est un prodige naturel, une danse éternelle de transformation et de renouveau. C’est comme si notre corps avait un pouvoir secret, un peu comme le lapin d’Alice qui disparaît dans son terrier pour réapparaître ailleurs. La régénération est cette capacité magique qu’ont certaines créatures, de se renouveler, de se réinventer. Lorsqu’un être vivant subit des blessures ou des altérations, son essence intérieure se rallume, comme une flamme qui se réveille, réparant les dommages et ravivant la vitalité. C’est un processus mystérieux, où les cellules et les énergies se réorganisent avec une grâce magique, permettant à la vie de s’épanouir sans fin. Les anciennes formes laissent place à de nouvelles, comme les pétales d’une fleur qui se déploient avec une beauté inouïe. Pensez au papillon qui, après être sorti de sa chrysalide, devient une toute nouvelle créature, avec des ailes chatoyantes et des couleurs éclatantes. C’est un peu comme si le papillon avait une seconde chance, une nouvelle vie où il peut explorer le monde avec une beauté renouvelée. De la même manière, nous, les êtres humains, avons aussi cette merveilleuse capacité de régénération. Notre corps et notre esprit ont la faculté de se guérir, de se renouveler après une blessure ou une épreuve. Comme un puzzle complexe, nous pouvons reconstruire les pièces manquantes et retrouver notre intégrité. La régénération, dans ce monde féerique, est le joyau ultime de la nature, symbole de la résilience infinie et de la perpétuelle métamorphose des êtres vivants. Elle englobe aussi notre capacité à grandir, à évoluer et à nous transformer en de meilleures versions de nous-mêmes. Comme le personnage d’Alice qui traverse le pays des merveilles et découvre de nouveaux aspects de sa personnalité, la régénération nous permet d’explorer nos propres potentialités cachées. La régénération est comme une potion magique qui nous permet de nous réinventer, de nous redécouvrir et de continuer notre voyage à travers la vie avec une nouvelle vitalité. Il suffit de croire en la magie de la régénération et de laisser notre imagination nous guider vers de nouveaux horizons. » D’après Lewis Carroll & ChatGPT Ce détour par le